Fiscalité internationale

Fiscalité internationale

En tant qu’expatrié ou non-résident français, vous faites face à la problématique d’éloignement, soulevant des difficultés de gestion de votre patrimoine, et donc de la prise de décision en matière d’optimisation de la fiscalité, transmission, placements financiers et investissements immobiliers.

Qu’est ce qu’un non-résident fiscal français ?

Votre situation envers l’administration fiscale dépend de votre lieu de domiciliation fiscale.

Selon l’article 4B du CGI (Code Général des Impôts) sont considérées comme ayant leur domicile fiscal en France au sens de l’article 4 A :
a. Les personnes qui ont en France leur foyer ou le lieu de leur séjour principal ;
b. Celles qui exercent en France une activité professionnelle, salariée ou non, à moins qu’elles ne justifient que cette activité y est exercée à titre accessoire ;
c. Celles qui ont en France le centre de leurs intérêts économiques.
2. Sont également considérés comme ayant leur domicile fiscal en France les agents de l’Etat qui exercent leurs fonctions ou sont chargés de mission dans un pays étranger et qui ne sont pas soumis dans ce pays à un impôt personnel sur l’ensemble de leurs revenus.

Ainsi, a contrario un non-résident est une personne dont le domicile ou le lieu de séjour principal (plus de 6 mois au cours d’une année donnée), le lieu d’activité professionnelle, ou encore le centre d’intérêts économiques, est situé en dehors du territoire français.

Attention, la situation du résident fiscal de France s’apprécie au niveau de chaque membre du foyer. Si vous êtes en couple, vous pouvez être considéré comme résident fiscal de France et votre conjoint comme non résident.

Les conventions internationales

Afin de déterminer votre lieu de résidence fiscale, les conventions internationales passées entre États prévoient des critères qui prévalent sur ceux des législations internes. Ces critères peuvent cependant différer selon les conventions. Ils permettent d’éliminer la double imposition entre les deux états.
En l’absence de convention entre les deux pays concernés, le droit interne de chaque pays s’applique. Un risque de double imposition est donc bien présent. Chaque état déterminera s’il y a lieu d’imposer ou non le contribuable au regard de sa propre législation interne.

Vous pouvez trouver la liste des conventions fiscales conclues par la France ici.

La fiscalité des expatriés

Le principe d’imposition

Quels sont les revenus de sources française imposés en France ?

Les revenus d’activités professionnelles, salariées ou non, exercées en France

Les revenus de biens immeubles situés en France, ou de droits relatifs à ces biens

Les revenus de valeurs mobilières françaises et de tous autres capitaux mobiliers placés en France

Les revenus d’exploitations agricoles, industrielles, commerciales ou artisanales situées en France

Les revenus d’autres opérations à caractère lucratif réalisées en France

Les plus-values tirées d’opérations relatives à des fonds de commerce ou à des biens immeubles situés en France ou à des actions et parts de sociétés non cotées en bourse, dont l’actif est constitué principalement par de tels biens

Les plus-values résultant de cessions de droits ou titres de sociétés ayant leur siège en France, si le groupe familial détient ou a détenu à un moment quelconque au cours des cinq dernières années, plus de 25 % des parts

Les revenus correspondants à des prestations artistiques ou sportives fournies ou utilisées en France

Les revenus et produits suivants, lorsque le débiteur a son domicile fiscal en France ou est établi en France : pensions et rentes viagères, produits perçus par les inventeurs ou par les écrivains et compositeurs, produits tirés de la propriété industrielle ou commercial, sommes payées en rémunération de prestations fournies ou utilisées en France.

IFI

L’IFI n’est basé que sur les actifs immobiliers. Les personnes physiques domiciliées hors de France ne sont imposables qu’à raison de leurs biens immobiliers situés en France (biens et droits immobiliers, détenus directement ou indirectement) appartenant au foyer fiscal.
Ce passage de l’ISF à l’IFI n’a eu que peu d’impact sur l’imposition des non-résidents car ils étaient déjà exonérés d’impôts sur leurs placements financiers.
Il est à noter que certaines dispositions ISF favorables aux non-résidents n’ont pas été reprises dans le régime de l’IFI. Ces subtilités peuvent faire basculer un non imposable ISF en un imposable IFI.

Vous souhaitez en savoir plus sur la fiscalité internationale ?

Le premier entretien dit de « découverte patrimoniale » est toujours gratuit. N’hésitez pas, contactez-nous.