Le principe
Vous investissez dans un bien nécessitant d’être entièrement rénové, parties communes et parties privatives incluses.
Ces travaux de rénovation vont venir en déduction de vos revenus fonciers préexistants, jusqu’à les faire « disparaître » fiscalement. Vous pouvez également diminuer les autres revenus imposables dans la limite de 10.700€ par an.
De plus, l’éventuel excédent de déficit foncier ainsi que les intérêts d’emprunts sont reportables sur les 10 années suivantes.
En contrepartie, les biens acquis en déficit foncier doivent être mis en location nue pour une période minimale de 3 ans au moment de la création de déficits ; la location doit être permanente et les vacances entre locataires doivent être les plus courtes possibles sinon vous devez être en mesure de prouver que vous avez entrepris les démarches nécessaires.
Les travaux
Ne soyez pas trop gourmand, seuls les travaux d’entretien, de réparation et d’amélioration sont déductibles.
Exemples : réfection de la toiture, ravalement des façades, rénovation de l’installation électrique ou du chauffage, l’installation ou la rénovation d’une cuisine, d’une salle de bains, l’installation de fenêtres isolantes, d’un système d’alarme…
Les travaux de rafraîchissement sont également pris en compte s’ils peuvent vous permettre de trouver plus facilement un locataire.
Par contre, vous ne pouvez pas déduire les travaux d’agrandissement, de création ou de transformation (des combles en chambres par exemple).
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